A chaque rentrée scolaire, la même question taraude mon ado de fille ! « Maman, qu’est-ce que je dois inscrire pour toi dans la case « métier » sur la fiche de renseignement de l ‘école ? » Comprenez : maman c’est quoi ton boulot ? « Dans le doute, j’ai mis rédactrice web, c’est bien ? »
Le week-end dernier, mon frère s’est marié. Comme j’étais témoin, le maire a mentionné d’un ton solennel ce « fameux » métier : chargée de communication. Euh oui ! ça c’était il y a plus de 10 ans. Mon frère aurait-il loupé plusieurs épisodes voire carrément plusieurs saisons ?
Quant à ma chère maman : quand on lui demande ce que fait sa fille, elle hésite entre chef d’entreprise et web designeur (au masculin s’il vous plait !).
Et bien vous voulez vraiment savoir ? Ils ont tous les trois raison.
Mon métier n’est pas facile à exprimer en un mot. Sur mon site web vous pouvez lire : « Responsable éditoriale – journaliste d’entreprise print & web ». Pompeux, vous trouvez ? Pour moi, c’est l’intitulé que j’ai choisi parce que j’estime qu’il correspond le mieux à ce que je fais, à ce que j’aime faire et à ce que je suis. Les gens ne comprennent pas toujours ce qu’il y a derrière. Du coup, ils sont curieux, posent des questions… et ça c’est bon pour les affaires !
J’ai passé du temps pour trouver cet intitulé, ça m’a même pris des heures. Et puis j’ai arrêté de me prendre la tête. Parce qu’au final qu’est-ce qui est vraiment important : le nom de mon métier ou ce que je sais faire pour vous ?
- Responsable éditoriale : oui, je gère des journaux d’entreprise. Dans la presse on dit : rédactrice en chef
- Rédactrice web : oui, je rédige des articles pour le web
- Journaliste d’entreprise : oui, je rédige des articles pour des supports de communication internes ou institutionnels
- Chef de projet web plutôt que web designeur (pardon, maman !) : oui je travaille avec des développeurs et agences web pour faire évoluer le site web de mes clients ou le créer de toute pièce
- Chargée de communication : oui ma formation de base c’est la communication. Mon expérience professionnelle, je l’ai construite en direction de communication dans plusieurs secteurs d’activité et j’utilise ma fibre de communicante tous les jours
- Formatrice (je l’avais oublié ce métier-là) : oui, j’anime des formations sur tout ce que j’ai cité plus haut dans des établissements d’enseignement supérieur et auprès d’entrepreneurs et entrepreneuses.
Vous l’avez compris :
non, je n’aime pas la routine. Je crois que mes clients non plus !
Et vous ?